Esprit à la silhouette de renard issu du folklore japonais, le Kitsuné flâne sans but sur le chemin de la vie, gouverné par sa seule intuition. Souvent, il rencontre d’autres esprits sur son passage et s’engouffre avec eux dans leur univers surnaturel.
Spectacle des portes ouvertes de Montreuil 2019
Danse Ayako Watanabe
Illustrations Guylaine Moi
Musique Ayel Ramos
« Dans la culture Navajo, l’idéal auquel on aspire, c’est d’être en harmonie avec son environnement, avec les vicissitudes de la vie. Ce principe est le Hózhó. Quand on ne peut pas changer quelque chose, on cherche à être en harmonie avec. »
Tony Hillerman
Les yôkai, « esprits » de la culture japonaise, représentent nos tracas, nos doutes, nos peurs. Ils nous invitent à vivre en conscience avec l’invisible, l’esprit des éléments, du vivant, de la mort.
Le féminin, intimement lié à la loi des cycles, c’est cette part intuitive de chacun, connectée aux plans subtils.
Les esprits nous accompagnent sur la voie du milieu, nous aident à sublimer nos difficultés et mettre nos pas sur la voie de l’harmonie.
Spectacle des portes ouvertes de Fontenay 2018
Danse Ayako Watanabe
Dessinateur public Nedzad Ajkic
Musique Ayel Ramos
Une mémoire décordée, un esprit yôkai et un dessinateur public pour un salon de rafraîchissement musical.
Spectacle à Kyoto et à Kobe, en 2015
Danse Ayako Watanabe
Musique Ayel Ramos, Hiroe & Norie Morikawa
Shishi, Esprit de la forêt Depuis l’Antiquité, les Japonais croient aux divinités de la nature, les kami (神). Ils les reconnaissent dans les montagnes, les arbres, les rochers, mais aussi les animaux et les éléments. Ils les sentent autour d’eux : au creux d’un d’arbre, sous le souffle du vent, dans l’eau d’un torrent. Ces dieux sont ainsi présents dans leur quotidien et coexistent avec eux. On les nomme dieux, esprits, animaux, monstres, fantômes ou yôkai (妖怪). Cette spiritualité est à la racine de la culture japonaise. De nos jours, les êtres humains tendent à négliger la nature. Ils recherchent le bien-être matériel à court terme, la satisfaction immédiate de leurs désirs, cèdent à la facilité. Comment les dieux de la nature perçoivent-ils nos actes ? Au Japon, comme en Inde et dans toute l’Asie, existe une ancienne superstition. Shishi (獅子) est l’esprit de la forêt : « Il va mordre vos têtes pour chasser le malheur et vos démons et pour porter le bonheur et la paix dans le monde ! ».
Musique Ayel Ramos (shamisen), Hiroé Morikawa (koto), Izumi Usunami (clavier)
Dessins Nedzad Ajkic
Performances
Danse Ayako Watanabe
Musique Ayel Ramos
Céramiques Akiko Hoshina
« L’origine du nom, Goron-goron-goron, vient d’une onomatopée japonaise qui retranscrit le son d’un élément rond en mouvement. Les visiteurs peuvent s’approprier les Gorons, s’asseoir dessus et les toucher. Leur contact est très important, il permet aux visiteurs de se relier à la nature. La céramique et l’argile sont pour moi des matériaux simples vecteurs de communication créant des liens entre les hommes et entre les sociétés. Je privilégie la technique simple du colombin, ce processus de création est un moyen de communication entre l’argile et mes mains. Le dialogue qui naît, les énergies données et reçues, tous nous pouvons partager. Malaxer la terre, la transformer, la laisser sécher et durcir, de nouveau, rajouter de l’eau pour lui redonner de la souplesse. Cette malléabilité liée aux éléments naturels le soleil, l’eau et le feu me fascine. Les formes qui naissent, Goron-goron-goron, sont des éléments purs de communication en perpétuelle transformation. »
Akiko Hoshina
Improvisation musicale, 2016
Trompette Key Yoshida Shakuhachi Khagan Guitare Ayel Ramos
Spectacle à la Girandole, 2012
Danse Ayako Watanabe
Musique Eri Tanaka et Ayel Ramos